• Urgence pétition : la France n'a plus que quelques jours pour s'opposer à la GPA !

    Monsieur le Président de la République, il ne vous reste que quelques jours pour dire NON à la GPA…

    Monsieur le Président de la République, il ne vous reste que quelques jours, le compte à rebours arrive bientôt à sa fin : vous avez jusqu’au 26 septembre prochain pour faire appel des arrêts de la CEDH (Cour Européenne des droit de l’Homme) condamnant la France au sujet de la gestation pour autrui.

    Vous vous étiez fermement engagés devant les Français contre la pratique des mères porteuses : « pas sous mon quinquennat » disiez-vous.

    Pourtant, jusqu’à présent, vous n’avez pas annoncé votre intention de faire appel de ces arrêts, bien au contraire. Or sans cet appel, la circulaire Taubira sur la GPA sera validée ensuite par le Conseil d’Etat. Et elle aura très évidemment pour conséquence d’augmenter le nombre de contrats signés à l’étranger pour obtenir un bébé en louant l’utérus d’une femme pendant 9 mois puis en l’arrachant à celle-ci pour l’importer en France.

    Vos ministres, pour justifier cette circulaire, répètent en boucle les mêmes « éléments de langage » : « ces enfants nés de GPA à l’étranger sont apatrides et anonymes ». C’est faux, et vous le savez : comme vous, comme nous, comme tout le monde, ils ont l’état civil et la nationalité de leur pays de naissance !

    Ce que ne disent pas vos ministres en revanche, c’est que le véritable enjeu de cette circulaire Taubira, c’est de faire inscrire la filiation que les commanditaires de l’enfant souhaitent, même si elle est fausse en partie ou en totalité. 

    La circulaire Taubira ouvre largement la porte au recours à des mères porteuses à l’étranger par des citoyens français : elle autorise « de fait » la gestation pour autrui aux Français. Elle signifie aussi que vous considérez que les femmes d’autres pays peuvent être exploitées. Et quand cette pratique se sera développée, vous, ou l’un de vos successeurs, direz : « des clients français y ont recours, dans l’insécurité puisque c’est illégal, il faut encadrer, légalisons la GPA… ».

    Si vous ne faites pas appel des arrêts de la CEDH, cela signifiera qu’en réalité vous acceptez qu’on examine la femme pour vérifier ses capacités, exactement comme on examinait les esclaves autrefois ; cela montrera que vous acceptez qu’on loue son corps et qu’on l’instrumentalise comme une fabrique à bébés. Vous serez complice de cette nouvelle forme d’asservissement de la femme, comme vous serez complice de la marchandisation de l’enfant, objet des contrats de GPA, objet de ce business très lucratif, non pour les porteuses d’ailleurs, mais pour tous les intermédiaires – agences, médecins, avocats, etc. Vous serez complice de cette nouvelle forme de traite humaine.

    Or la France, patrie des droits de l’Homme, a toute légitimité, et s’honorerait de lutter contre cette pratique obscurantiste, aussi bien au niveau national - en dissuadant les citoyens français d’y avoir recours -, qu’au niveau international, en agissant jusqu’à obtenir des protocoles additionnels aux conventions internationales. Ainsi de la Convention des Droits de l’Enfant : à l’article interdisant la traite des enfants, nous vous invitons à faire ajouter, Monsieur le Président, ces sept mots « y compris par la gestation pour autrui ».

    Comme on a aboli l’esclavage et l’apartheid, abolissons la GPA !

    Je signe la pétition